A tel point que le litre d’essence se rapproche de nouveau des deux euros, quand celui du gazole flirte avec le 1,8 € le litre en moyenne.

Ces augmentations drastiques peuvent s’expliquer de plusieurs façons. Le premier aspect à prendre en compte est la période dans laquelle nous sommes.

En effet, durant l’été, la consommation d’essence est plus élevée. Comme la demande est plus grande, les prix ont tendance a augmenté.  

Les pays de l’Opep +, à savoir l’Opep et ses alliés (dont la Russie) n’hésitent pas à baisser la production pour faire grimper les prix.

C’est le cas de l’Arabie saoudite qui, en juillet, a baissé sa production d’environ un million de barils de pétrole par jour.

Tout cela a une conséquence sur le prix du baril de Brent. A date, il se trouve à 84 euros, soit son plus haut niveau depuis avril.

Pour l’automobiliste, cela représente à la pompe un prix plus élevé de 5 centimes en comparaison à ce que l’on pouvait retrouver il y a quelques semaines.

Mais ce n’est pas tout. En effet, selon l’association CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), les distributeurs ont encore augmenté leur marge.

L’association annonce une marge de 20 centimes, alors qu’à l’habitude elle tournait autour des 15 centimes.  

Face à ces accusations, les distributeurs dénoncent les travaux à faire afin de se plier à la transition écologique, les contraignant à augmenter les prix des carburants.

Un argument pas recevable pour l’association CLCV qui explique que l’augmentation est totalement injustifiée.

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